"Nous avons dû réduire certains LPs afin de ne pas dépasser 110 millions d’euros. Cette levée montre que la thématique de l’impact intéresse de plus en plus les investisseurs et que notre antériorité sur ce segment a permis de créer une confiance avec eux. D’ailleurs, quasiment tous les souscripteurs du premier fonds sont revenus. Ceci étant, l’exercice de levée demeure un travail dense.Les investisseurs sont très sollicités et il n’est pas aisé de les convaincre d’intégrer un nouveau GP", se réjouit Fanny Picard, présidente d’Alter Equity. Sa base de LPs se compose d’institutionnels et de personnes physiques.
Trois critères d’impact obligatoires
L’équipe, qui a déjà réalisé quatre investissements pour 12,9 millions d’euros, a augmenté la taille de ses tickets : ils peuvent aller jusqu’à 15 millions d’euros contre 6 millions avec le fonds précédent, et même 30 millions avec des co-investissements. Ses cibles sont des entreprises françaises et européennes réalisant au moins 800 000 euros de chiffre d’affaires.
« Nous continuons à être innovants dans notre approche de l’investissement en rendant obligatoires pour nos participations deux indicateurs d’impact très engageants: chacune devra procéder à un bilan carbone et ouvrir son capital à l’ensemble de ses salariés, précise Fanny Picard. Un troisième critère obligatoire du business plan extra-financier que nous demandons aux participations de mettre en place était déjà requis dans le cadre de notre premier fonds : le conditionnement de la rémunération variable du dirigeant au respect de ce BPEF. Nous voulons continuer à montrer qu’il est possible d’être à la fois rentable et responsable. Par ailleurs, nous sommes à notre connaissance la première société de gestion s’engageant à donner 1% de son chiffre d’affaires à des causes philanthropiques. »
Alter Equity vise un TRI net d’au moins 10%. Les deux premières sorties enregistrées sur son fonds initial lui ont permis d’afficher des TRI de 23%(multiple de 2,3 fois) et 400% (multiple de 3,4 fois).
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