Comment les entreprises réagissent-elles face à l’urgence climatique?
Quelles relations entretiennent-elles avec les fonds d’investissements qui les financent?
Dans ce deuxième épisode de Perspectives, nous partons à la rencontre des entreprises, qui sont au cœur du sujet… mais aussi des investisseurs.
Depuis quelques mois, des grands groupes et des PME à l’image de Danone ou du Groupe Rocher sont devenus des entreprises à «mission», une spécificité rendue possible par la Loi Pacte de mai 2019. Un moyen pour les dirigeants de redonner du sens à l’engagement de leur entreprise, notamment face à la pression du court-terme et de la rentabilité à tout prix.
En lançant de nouveaux services plus «verts», en recyclant davantage..., les entreprises répondent aux nouvelles attentes des consommateurs, et notamment des jeunes générations. Elles créent aussi des opportunités commerciales et de nouveaux marchés. Un cercle vertueux qui leur permet de continuer à innover, de créer des emplois... tout en poursuivant leur mue.
Mais il leur faut aussi rendre des comptes à leurs actionnaires et aux investisseurs, parfois plus soucieux de leurs performances financières que de leur «bascule verte». La marge de manœuvre des entreprises est alors tenue, même si les enjeux extrafinanciers (relations sociales, impact environnemental...) tendent à être mieux pris en compte dans les résultats trimestriels ou annuels.
Dans cet épisode, entrepreneurs et investisseurs évoquent ces dilemmes, les transformations à l’œuvre et les défis qui restent à relever. Parmi eux, Fanny Picard, fondatrice du fonds Alter Equity, Tatiana Jama, entrepreneuse, fondatrice de Sista, Cécile Cabanis, directrice financière de Danone, Bris Rocher, PDG du Groupe Rocher, Rodolphe Durand, professeur à HEC, ainsi qu’Henri Lachmann, ancien PDG de Schneider Electric.