Trouver du sens dans son travail est un prérequis pour de plus en plus de travailleurs, salariés ou freelances. Pourquoi les investisseurs ne pourraient-ils pas en faire autant ? La recherche de profit justifie-t-elle de soutenir des projets qui, au mieux, n’auront aucun impact sur la société ou, au pire, dégraderaient notre planète ? Ces questions, Fanny Picard se les est posées. Et y a radicalement répondu : impensable de « continuer à dissocier (s)a vie professionnelle et (s)es valeurs personnelles« .
Elle a d’abord envisagé de créer un fonds pour financer les projets de jeunes des quartiers, auprès desquels elle s’est impliquée de longue date. Mais le projet est mort-né : trop peu d’entreprises répondent aux critères de sélection et les entrepreneurs des quartiers préfèrent être valorisés pour leurs compétences que pour leurs origines. C’est en 2007 que le projet change radicalement de direction. Fanny Picard s’intéresse alors aux effets des dérèglements climatiques. « L’enjeu, c’est tout simplement la survie de l’humanité« , prend-t-elle conscience.
Être utile tout en étant rentable
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